Martine Wijckaert

la transmission

Wijckaert, une bombe





Yvette Poirier, Véronique Dumont, Claude Schmitz, Héloïse Jadoul et Thomas Turine
© Hichem Dahes
Octobre 2015
Théâtre la Balsamine


À l’instar du premier interlude, « Wijckaert, une bombe » a été écrit pour les actrices de « Trilogie de l’enfer ». Si le premier interlude faisait la peau à la presse, celui-ci fait le ménage de manière radicale et ludique au sein de l’institution libéralo-boursière. Broyée dans le hachoir libéralo-institutionnel, la Balsa est retournée à ses origines, un squat pour public laissé en déshérence ; on peut désormais s’y abriter de la pluie et venir y manger sa tartine. Toutefois, le lieu demeure également occupé par les actrices Yvette, Véronique et Héloïse : encore revêtues des oripeaux du dernier opus qu’elles y ont joué, elles découpent l’Amphi à la tronçonneuse en vue de le vendre au poids, cependant que dans un coin, la gueule littéralement dans le mur, Thomas tapote inlassablement sur un clavier de fortune tout en annotant ce qui semble être une partition. Livrées à elles-mêmes - on est sans nouvelle aucune de Wijckaert - Yvette, Véronique et Héloïse polémiquent et s’étripent dans l’Amphi devenu Vaisseau-Fantasme, déserté qu’il est de tout son cadre technico-administrativo-artistique. Quand soudain surgit du dehors un notaire lourdement chargé ; il est l’exécuteur testamentaire de Wijckaert.

Texte et mise en scène : Martine Wijckaert
Dramaturgie et conseils écriture : Sabine Durand
Assistante à la mise en scène : Astrid Howard
Avec : Véronique Dumont, Héloïse Jadoul, Yvette Poirier, Thomas Turine, Claude Schmitz
Création sonore : Thomas Turine
Scénographie et costumes : Valérie Jung
(costumes conçus d’après ceux créés par Laurence Villerot pour Trilogie de l’enfer)
Création lumières : Stéphanie Daniel
Direction technique : Fred Op de Beeck
Régie : Mathieu Bastyns, Olivier Vincent
Équipe technique de la Balsamine : Jef Philips, Rémy Urbain
Une production du Théâtre la Balsamine, avec le soutien de la Cocof.